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GONFALON(N)IER,(GONFALONIER, GONFALONNIER) subst. masc.
HIST. Celui qui porte le gonfalon. Quand les gonfaloniers déploient sur la place publique la bannière des confréries (Faure, Hist. art,1912, p. 328).V. gonfalon A 2.
P. métaph. Le véritable porte-croix, le gonfalonnier du Christ (Montalembert, Ste Élizabeth,1836, p. XLVI).
En partic.
Titre du chef de certaines républiques d'Italie. Le gonfalonnier Soderini de Florence (Barb. d'Aurev., 3eMemor.,1856, p. 41).Recevoir du gonfalonier de Florence, au nom de l'Italie, la médaille jubilaire de Dante, c'est un immense honneur (Hugo, Corresp.,1866, p. 526).
Gonfalonnier de l'Église. Protecteur établi par les papes du Moyen Âge dans les villes d'Italie pendant la lutte du Saint-Siège contre les empereurs. Et le gonfalonier du Saint-Siège et de Dieu, Gandolfe, à qui, plus tard, le pape Urbain fit faire Une statue équestre en l'église Saint-Pierre (Hugo, Légende, t. 2, 1859, p. 488).Le Doria (...) tient la citadelle et ne veut la livrer Qu'à moi, gonfalonier de l'Église (Barbier, Satires,1865, p. 204).
Gonfalonnier de justice. Magistrat suprême de certaines cités italiennes au Moyen Âge. Aux grandes charges de la République, telles que prieur des arts et de la liberté, capitaine du peuple ou gonfalonier de justice (A. France, Puits ste Claire,1895, p. 57).
Prononc. et Orth. : [gɔ ̃falɔnje]. Ac. 1762-1878 : -lonier et -nonier; cf. aussi DG, Rob. et Lar. Lang. fr.; Ac. 1932 : -lonier. Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 gunfanuner (Roland, éd. J. Bédier, 106); fin du xiies. confanelier (Evrat, Gen., B.N. fr. 12456, fo14 vods Gdf. Compl.); 2. 1456 gonfalonnier de l'esglise (Lettres de Louis XI, éd. E. Charavay et J. Vaësen, t. 1, p. 77). Dér. de gonfanon, gonfalon*; suff. -ier*; attesté dès le ixes. en lat. médiév. (Nierm.); au sens 2, trad. de l'ital. gonfaloniere della chiesa (mil. du xives., Boccace ds Batt.), dér. de gonfalone « gonfalon », lui-même empr. au français. Fréq. abs. littér. : 16.