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GOMMÉ, ÉE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de gommer*.
II. − Emploi adj.
A. −
1. [En parlant d'une chose]
a) Enduit, imprégné de gomme, de colle. Toile, enveloppe gommée. C'était C'était là qu'elle rangeait (...) son fil, ses aiguilles, ses boutons (...) et son taffetas gommé (Martin du G., Thib., Épil., 1940, p. 775).Francillon grogna en signe d'assentiment, lécha le papier gommé, alluma la cigarette et se pencha vers Boris, en confidence (Sartre, Mort ds âme,1949, p. 52).
b) Enduit de gomina. Une tête mystérieuse et rusée (...) aux cheveux gommés et enroulés de perles (Huysmans, À rebours,1884, p. 1).
Au fig. [En parlant d'une pers.] Dont l'attitude est raide, apprêtée. Lucien, gourmé, gommé, roide et neuf comme ses habits (Balzac, Illus. perdues,1843, p. 185).
2. [En parlant d'un liquide] Qui est additionné de gomme. Absinthe, tisane gommée. N'est-ce pas, Monsieur l'abbé, que l'on empèse vos surplis avec une eau gommée très faible? (Zola, Conquête Plassans,1874, p. 1095).Brunet pense à Paris, à la rue Montmartre, à un petit bar où il allait boire un vin blanc gommé en sortant de l'Huma (Sartre, Mort ds âme,1949, p. 247).
B. − Au fig., littér. Qui est effacé. Le paysage châtré gommé effacé relégué et rejeté dans L'ombre Dans la grande ombre L'ombre du capital L'ombre du profit (Prévert, Paroles,1946, p. 106).
Prononc. et Orth. : [gɔme]. Ds Ac. de 1694 à 1878. Fréq. abs. littér. : 41.