| ![]() ![]() ![]() ![]() GODRONNÉ, -ÉE, part. passé et adj. I. − Part. passé de godronner*. II. − Emploi adj. A. − [En parlant d'un vêtement] Qui est repassé et tuyauté à godrons. Scapin était parti pour le bourg revêtu de son beau costume zébré de rose et de blanc, sa grande fraise dûment tuyautée et godronnée (Gautier, Fracasse,1863, p. 175). B. − [En parlant d'une pièce d'orfèvrerie ou d'un ouvrage d'art] Qui est bordé de godrons. Le légumier godronné du prince Demidoff et son réchaud (Grandjean, Orfèvr. xixes., 1962, p. 51). C. − Spécialement 1. ANAT., vx. Canal godronné. Canal ,,qui borde le tour du cristallin de l'œil, entre le corps ciliaire et le corps vitré`` (DG) : Sa face antérieure [de la membrane du vitré] se divise en deux lames qui embrassent étroitement la capsule du cristallin, et entre lesquelles on peut introduire de l'air qui y produit un canal circulaire, inégalement boursouflé, nommé canal godronné [it. ds le texte], de Petit.
Cuvier, Anat. comp., t. 2, 1805, p. 420. 2. BOT. Feuille godronnée. ,,Feuille dont les bords sont plissés naturellement`` (Ac.). REM. Godronneur, euse, subst.Celui, celle qui fait des godrons. Mareissa Bobolina, joueuse de luth, marchande de dentelles, au besoin raccommodeuse et godronneuse de rabats (Sand, Beaux MM. Bois-Doré, t. 2, 1857, p. 271). Prononc. et Orth. : [gɔdʀ
ɔne]. Ds Ac. de 1694 à 1878. Bbg. Mat. Louis-Philippe 1951, p. 303. |