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GOÉTIE, subst. fém.
Ésotérisme. Évocation des esprits malfaisants. Les arts magiques plus ou moins mêlés aux dogmes scolastiques, la théurgie et la goétie, ramenoient des erreurs tout aussi déplorables que les mensonges et la mythologie (Chateaubr., Ét. ou Disc. hist., t. 3, 1831, p. 86).Voici les esprits évoqués pour le maléfice et qui ont porté le poison, selon le commandement du maître de la goétie, du chanoine Docre! (Huysmans, Là-bas, t. 2, 1891, p. 179).Des livres secrets traitant de la goétie, de l'art d'évoquer les esprits mal-faisants (Caron, Hutin, Alchimistes,1959, p. 33).
Prononc. et Orth. : [gɔesi] Land. 1834, en dépit de l'orth. et de la présomption en faveur du timbre [e] en syll. non finale ouverte : guo-ê-ci, avec ê. Ds Ac. 1762 et, de nouv., Ac. 1835, 1878. Étymol. et Hist. 1570 (La Cité de Dieu, trad. G. Hervet, I, 283b, A, édit. 1578 d'apr. Vaganay ds Rom. Forsch. t. 32, p. 72 : Goetie est proprement l'évocation des espritz). Empr. au lat.goetia (gr. γ ο η τ ε ι ́ α) « magie, sorcellerie ».