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GNOLE, GNÔLE, subst. fém.
Pop. Eau-de-vie, généralement très forte. Verre de gnôle. Encore un coup de gniôle, allons! De l'eau-de-vie en grains, dégueulasse : ça vous fera du bien tout de même (Genevoix, Éparges,1923, p. 166).Hep, là! Il tourne de l'œil... Des camarades lui passèrent de la gnole (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 493).
Prononc. et Orth. : [ɳo:l]. Comme d'autres mots pop. il connaît de nombreuses var. graph. : gnole (Lar. 20e, Lar. encyclop., Lar. Lang. fr.), gnôle (Lar. 20e, Lar. encyclop., Lar. Lang. fr., Rob.), gniole (Lar. Lang. fr.), gniôle (Lar. 20e, Lar. encyclop., Rob.), gniaule (Lar. 20e, Lar. encyclop.), gnaule (Rob., Lar. Lang. fr.), niaule (Lar. 20e, Lar. encyclop., Lar. Lang. fr.), niôle (Lar. encyclop., Lar. Lang. fr., Rob.), gniolle (Le Breton, Rififi, 1953, p. 49, 139). Étymol. et Hist. 1882 (témoignage recueilli à Carouge (près de Genève) par G. Esnault ds Fr. mod. t. 16, p. 294); autres attest. ds Esn. Mot francoprovençal (et des régions voisines) désignant une eau-de-vie produite à partir du sureau noir, forme dial. de hièble* avec agglutination de l'art. déf. (cf. ALF, no1595, points 11 et 804 et, en dehors du domaine gallo-rom., FEW t. 3, p. 202b; v. G. Esnault, loc. cit. et B. Müller ds R. Ling. rom. t. 38, p. 388). Le mot s'est vraisemblablement répandu dans le fr. pop. au cours de la Première Guerre mondiale. Fréq. abs. littér. : 25.