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GERMANISME, subst. masc.
A. − Ensemble de caractères propres au monde germanique; caractère germanique et plus particulièrement allemand de quelque chose ou de quelqu'un. C'est un petit palais rococo, d'un germanisme falot (Goncourt, Journal,1869, p. 526) :
... la France (...) entra en contact avec la vallée rhénane (...). Elle apprit à connaître une forme de germanisme très différente de celui des Flamands et des Anglo-Saxons : le germanisme continental... Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr.,1908, p. 220.
En partic.
Tournure propre à une langue germanique, plus particulièrement à l'allemand, ne pouvant être traduite littéralement dans une autre langue. Je viens enfin de recevoir votre Enfant prodigue (...). Je note pour ma satisfaction personnelle certains germanismes piquants (Claudel, Corresp. [avec Gide], 1908, p. 83).
Terme emprunté à une langue germanique. En Gaule romane, les germanismes (...) sont pour la plupart des termes appartenant à l'administration féodale et aux institutions militaires : par exemple fief et baron (L. Deroy, L'Empr. ling., Paris, Les Belles Lettres, 1956, p. 207).
B. − Système de pensée favorable au monde germanique, à son hégémonie; hégémonie germanique et plus particulièrement allemande. Tout ce qui (...) tenait au germanisme, à l'anglomanie (Sainte-Beuve, Portr. littér., t. 2, 1838, p. 242).Vous accepteriez d'assister, en spectateur, à l'écrasement de la Serbie par le germanisme? (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 339).Anton. antigermanisme.
Prononc. et Orth. : [ʒ ε ʀmanism̥]. Ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1720 « emploi d'un mot ou d'une expression propre à la langue allemande » (A.-M. du Noyer, Let. hist. et galantes, III, 105 (Amsterdam) ds Quem. DDL t. 2). Dér. du rad. de germanique*; suff. -isme*. Fréq. abs. littér. : 66. Bbg. Ritter (E.). Les Quatre dict. fr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 432.