Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
GENDRE, subst. masc.
Mari de la fille, par rapport à la mère et au père de celle-ci. Synon. moins usuel beau-fils.Les conditions d'existence exigeaient souvent que les parents pussent décider si tel gendre ou telle bru leur paraissait souhaitable (Lowie, Anthropol. cult.,1936, p. 256) :
Mes deux gendres ont tué mes filles. Oui, je n'ai plus eu de filles après qu'elles ont été mariées. Pères, dites aux Chambres de faire une loi sur le mariage! Enfin, ne mariez pas vos filles si vous les aimez. Le gendre est un scélérat qui gâte tout... Balzac, Goriot,1835, p. 294.
Région. (notamment Sud-Est et Suisse). Aller, entrer (en) gendre. Se marier, habiter dans la famille de sa femme et, éventuellement, prendre la succession du beau-père. Le père était « entré gendre » chez un marchand de bois à Chenerailles, c'est-à-dire qu'il avait pris la suite (Pourrat, Gaspard,1922, p. 13).
Prononc. et Orth. : [ʒ ɑ ̃:dʀ ̥]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1130 (Lois G. le Conquérant, éd. J. E. Matzke, 35). Du lat. gener, eris, de même sens. Fréq. abs. littér. : 1 002. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 554, b) 2 175; xxes. : a) 1 286, b) 995. Bbg. Thomas (A.) Nouv. Essais 1904, p. 288.