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* Dans l'article "GEMME2,, subst. fém."
GEMME2, subst. fém.
BOT. et ZOOL. Élément reproducteur d'un végétal ou de certains animaux comme les polypes hydraires. Les plus simplement organisés d'entre eux [les corps vivants] ne se reproduisent que par des gemmes ou des bourgeons (...) qui n'ont exigé aucune fécondation préalable, et qui, effectivement, ne contiennent point un embryon (Lamarck, Philos. zool., t. 1, 1809, p. 393).On aperçoit bientôt, aux bords de cette base, des espèces de bourgeons ou gemmes, lesquels se transforment en embryons (Coupin, Animaux de nos pays,1909, p. 469).
REM. 1.
Gemma, subst. masc.Synon. de gemme.De même, suivez le gemma ou bourgeon d'un polype, comme d'une hydre, et vous serez convaincu que ce corps reproductif ne fait que s'étendre et s'accroître (Lamarck, Philos. zool., t. 1, 1809, p. 191).Le gemma empourpré de la vigne et le bourgeon cotonneux du pommier se gonflent et se crèvent (Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 50).
2.
Gemmacé, -ée, adj.,ornith. [En parlant des plumes] Dont les barbes ont la forme d'un demi-cercle à leur extrémité. Nous désignerons par le nom de gemmacées, toutes les petites plumes dont les barbes terminent la tige par des demi-cercles embriqués les uns sur les autres comme des écailles de poisson (Cuvier, Anat. comp., t. 2, 1805, p. 610).
3.
Gemmaire; gemmal, -ale, -aux, adj.,bot. [En parlant du bourgeon, de sa formation, de son développement] Écailles gemmales (DG). Les écailles qui enveloppent les yeux ou gemmes sont très souvent désignées par le nom d'écailles gemmaires (Carrière, Encyclop. hortic.,1862, p. 174).De très nombreuses variétés fruitières actuellement recherchées pour leur intérêt commercial (...) ont pour origine une mutation gemmaire (Boulay, Arbor. et prod. fruit.,1961, p. 45).
Prononc. et Orth. : [ʒ εm]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. A. Mil. xies. gemmes « pierres précieuses » (Alexis, éd. C. Storey, 586); ca 1170 jame < dame > (C. de Troyes, Erec, éd. M. Roques, 2406); fin xiiies. [ms.] sal geme (Hist. univ. B.N. 20125, fol. 31d ds Gdf. Compl.). B. 1808 « bouton de plante » (Boiste). C. 1871, 21 nov. sylvic. (J. officiel, p. 4562, 1recol. ds Littré Suppl. : on voit la gemme perler). Gemme, empr. au lat. gemma « bourgeon » et p. anal. de forme et de couleur « pierre précieuse », a succédé à l'a. fr. jame, forme autochtone, à une époque difficile à préciser étant donné que jame était souvent écrit en a. fr. sous la forme étymologisante gemme (cf. en a. fr. les graphies fame/femme*). C'est parvenu en fr. par l'intermédiaire des parlers du sud-ouest (a. prov. [Périgord] gema prob. « résine » xiies. Bertrand de Born, éd. C. Appel, 1932, 32, 11 : flairatz sap e gema e pi [trad. gén. par « poix », v. gloss. ainsi que Lévy Prov.; la trad., « résine » est proposée par FEW t. 4, p. 95a, note 2]; landais jœ ́me, yéme, jeme « résine, chandelle de résine », Millardet, Atlas ling. d'une région des Landes, no446) où ce sens est issu p. métaph. de celui de « pierre précieuse » (cf. Pline, 16, 45 ds TLL s.v. 1756-57 : picea resinam plurimam fundit interveniente candida gemme tam simili turis), cf. aussi 1391 m. fr. geme « poix » (ds Du Cange, s.v. gema), prob. venu aussi du domaine occitan (v. Lévy Prov.).
STAT. − Gemme1 et 2. Fréq. abs. littér. : 87.