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GAUFRÉ, ÉE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de gaufrer*.
II. − Emploi adj.
A. − [En parlant d'un cuir, d'un papier, d'une étoffe] Qui a du relief après avoir été gaufré. Carton, ruban, velours gaufré. Quelque joli papier à lettre, entouré d'une guirlande de roses gaufrées (Goncourt, Sœur Philom.,1861, p. 34).Cette garniture qui peut être soit en cuir de bœuf, soit en cuir gauffré doré ou peint « à la mauresque » (Viaux, Meuble Fr.,1962, p. 67).
Tissu gaufré. Tissu dont le tissage fait apparaître une alternance de reliefs et de creux. Tissus gaufrés. − Ils présentent à leur surface des séries de relief et de creux. Ils sont construits par opposition de bride chaîne et de bride trame séparées par des liages d'uni. Si les brides trame ou chaîne sont opposées à un motif d'uni, elles apparaîtront en relief, si elles longent ce motif d'uni, elles apparaîtront en creux (Thiébaut, Fabric. tissus,1961, p. 70).
Rem. Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr. enregistrent l'emploi subst. masc. de gaufré signifiant « ornement formé de lignes saillantes entrecroisées ».
B. − P. anal., domaine de l'architecture.Les clochers tatoués, gaufrés et guillochés des quarante-quatre églises de la rive droite (Hugo, N.-D. Paris,1832, p. 155).Quelques frises d'émaux ou de stucs gauffrés (Viollet-Le-Duc, Archit.,1872, p. 189).
P. métaph.
[En parlant d'une chose] Elle savait donc que j'aime les vieilles pommes gaufrées, musquées, odorantes (Colette, Pays. et portr.,1954, p. 54).Le son gaufré d'un harmonica (Sartre, Mort ds âme,1949, p. 282).
[En parlant de l'aspect physique d'une pers.] Pauvre MmeLoiseau, elle avait dans son lit l'air d'un vieux poulet très maigre, qu'on avait plumé après lui avoir tordu le cou. Tellement menue sans ses vêtements, la tête pendante, lamentable, la peau jaune, toute gauffrée (Triolet, Prem. accroc,1945, p. 222).
Gaufré de. Son visage amaigri, gaufré de rides, comme tanné par les indéfinies séances parmi ses plantations sous le dur soleil (Bourget, Conflits int.,1925, p. 218).Le palais Spada, avec sa façade toute gaufrée de sculptures (Green, Journal,1935, p. 18).Le petit salon rouge et or, tout en cuir de Cordoue gaufré d'écussons et d'armoiries (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 120).
Prononc. et Orth. : [gofʀe]. Ds Ac. de 1694 à 1878; avec 2 f de 1694 à 1740. Fréq. abs. littér. : 51.