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GÂTERIE, subst. fém.
[Correspond à gâter II] Action de gâter quelqu'un, de l'entourer de prévenances, de lui prodiguer des caresses, des soins délicats, de le choyer à l'excès avec une complaisance excessive. L'indulgente gâterie d'une grand-mère; de maternelles gâteries. Que dites-vous de la réponse que le cardinal Castiglioni m'a faite? Suis-je assez loué en plein conclave? Vous n'auriez pas mieux dit dans vos jours de gâterie (Chateaubr., Mém., t. 3, 1848, p. 511).Un des traits particuliers du paysan irlandais est la gâterie de l'enfant tout jeune (Bourget, Ét. angl.,1888, p. 54) :
1. Elle avait, par grande gâterie, pris sur ses bras notre petite sœur Suzanne pour monter le long escalier, en sorte qu'elle était essoufflée. Duhamel, Jard. bêtes sauv.,1934, p. 27.
P. méton. Petits cadeaux, en particulier friandises, douceurs, etc. :
2. Alors elle a changé de méthode... elle a eu peur de m'agacer, elle m'a fait ça aux gâteries... elle a été dans le buffet, me chercher un flacon de sirop... c'était pour moi, pour emporter à la campagne... puisque j'y allais... et puis encore une autre bouteille d'un élixir fortifiant... Céline, Mort à crédit,1936, p. 569.
Prononc. et Orth. : [gɑtʀi]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1609 « altération d'un texte » ex. isolé (d'apr. Bl.-W.1-5); 1815 « action de gâter qqn » (Lettre de Sismondi ds Revue historique t. 3, p. 103). Dér. de gâter*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 50. Bbg. Darm. 1877, p. 98.