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GÉNITIF, subst. masc.
GRAMM. Cas des langues à déclinaison exprimant, dans un syntagme nominal, une relation de subordination du premier terme par rapport au second; il ,,peut, dans certaines langues, assumer la fonction d'autres cas comme l'ablatif (ainsi le génitif grec)`` (Ling. 1972). Désinence du génitif; mettre un mot au génitif singulier, pluriel. V. datif citat. de Destutt de Tr.
P. méton. :
L'exemple du grec ancien est très connu phoberás « effrayant », avec une mélodie montante-descendante sur a (long) est un génitif singulier; phoberás, avec une mélodie montante sur a (bref), est un accusatif pluriel. Arts et litt.,1935, p. 5005.
Génitif saxon*.
Rem. 1. Génitif absolu. En grec classique, génitif employé de façon autonome et sans préposition, comme une proposition indépendante. Il semble en effet que différents types de génitif faisant partie de la phrase ont pu, le sens aidant, en être abstraits et, avec l'aide du participe, constituer une sorte de proposition indépendante : le génitif absolu (J. Humbert, Synt. gr., Paris, Klincksieck, 1960, p. 282). 2. Génitif objectif, subjectif. ,,La distinction entre un génitif subjectif et un génitif objectif repose sur la transposition d'une phrase verbale en un syntagme nominal en sorte que, dans le premier cas, c'est la fonction sujet qui est transposée, tandis que dans le second c'est la fonction objet`` (Mounin 1974). Dans cet emploi du génitif confluent par transposition deux cas opposés : l'accusatif régime d'un verbe transitif, et le nominatif sujet d'un verbe intransitif. L'opposition nominatif : accusatif, fondamentale dans le syntagme verbal, est neutralisée formellement et syntaxiquement dans le génitif déterminant nominal. Mais elle se reflète dans la distinction logico-sémantique du « génitif subjectif » et « génitif objectif » : patientia animi < animus patitur; − patientia doloris < pati dolorem (E. Benveniste, Problèmes de ling. gén., Paris, Gallimard, 1966, p. 147).
Prononc. et Orth. : [ʒenitif]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1380 gramm. (Jean Lefevre, Vieille, éd. Cocheris, 2187). Empr. au lat.genetivus/genitivus « de naissance, qui engendre, créateur » et aussi genetivus (casus) « génitif ». Fréq. abs. littér. : 11.