Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
FUMEUR, EUSE, subst.
A.− Subst. masc. et fém. Personne qui a l'habitude de fumer (du tabac ou d'autres substances). Un fumeur enragé, invétéré; compartiment « fumeurs », « non-fumeurs »; nécessaire de fumeur; toux de fumeur. Demande à un fumeur que la nicotine empoisonne s'il peut renoncer à son habitude délicieuse et mortelle. Il te dira qu'il a essayé cent fois sans y parvenir (Maupass., Contes et nouv.,t. 1, Sage, 1883, p. 920).Les mouvements automatiques du fumeur qui roule une cigarette en causant (Ricœur, Philos. volonté,1949, p. 305):
On fume l'opium partout et toujours dans l'Empire du Milieu. Hommes et femmes s'adonnent à cette passion déplorable, et lorsqu'ils sont accoutumés à cette inhalation, ils ne peuvent plus s'en passer, à moins d'éprouver d'horribles contractions de l'estomac. Un grand fumeur peut fumer jusqu'à huit pipes par jour, mais il meurt en cinq ans. Verne, Tour monde,1873, p. 102.
B.− Subst. fém., vieilli. Siège sur lequel on s'assied à califourchon et dont le large dossier, muni d'un coffret à tabac, sert d'accoudoir. Henri approcha une fumeuse, la retourna, et s'y assit à cheval, les bras croisés sur le dossier (Goncourt, R. Mauperin,1864, p. 164).
Prononc. et Orth. : [fymœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1694-1932. Jusqu'en 1878 au masc. Étymol. et Hist. 1. 1690 fumeur « personne qui fume » (Fur.); 2. ca 1868 fumeuse ameubl. (Bürger, Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 528 ds Littré Suppl.). Dér. du rad. de fumer1*; suff. -eur2*, -euse*; 2 par abrév. de [chaise-] fumeuse. Fréq. abs. littér. : 285. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 224, b) 516; xxes. : a) 629, b) 365.