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FRONTIN, subst. masc.
HIST. LITTÉR. [Au xviiies.] Valet de comédie, effronté et rusé, conseillant habilement son maître dans ses affaires et ses divertissements, avec l'intention d'en tirer profit. Les Frontins ont succédé aux Scapins, et figurent dans les pièces de Regnard, de Lesage, de Gresset, etc. (Littré).
P. ext. Domestique, homme de condition modeste, spirituel et intrigant, habile à duper son entourage avec la plus grande assurance. Un de ces Frontins ou Mascarilles qui, les épaules hautes, le nez au vent, le regard assuré, l'œil sec, ne sont que d'impudents drôles (Verne, Tour monde,1873, p. 6):
C'était un domestique en livrée. Non point cependant ce valet vulgaire, à l'air niais, (...) mais le laquais d'autrefois, le Frontin de bonne maison, le valet effronté qui reçoit les confidences de son maître et lui donne parfois des conseils, l'homme enfin entre deux âges, encore vert-galant pour les femmes de chambre, et pouvant, à la rigueur, jouer les oncles de province et les notaires de village. Ponson du Terr., Rocambole,t. 2, 1859, p. 32.
Prononc. : [fʀ ɔ ̃tε ̃]. Aucune transcr. ds les dictionnaires. Étymol. et Hist. 1811 (Jouy, Hermite, t. 1, p. 230). De Frontin, nom d'un valet de comédie, personnage effronté et impudent, mis en scène par différents auteurs de la fin du xviies. ou du début du xviiies. (Regnard, Lesage, Gresset).