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FRETTER, verbe trans.
[Correspond à frette1] Garnir d'une frette, assembler par des frettes. Fretter un canon, le manche d'un outil, un moyeu. Il fallait réparer les chaudières et la machine, fretter la cheminée fendue, rebâtir les ateliers écroulés (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 477):
Il [Durtal] était au milieu d'une tour qu'emplissaient, du haut en bas, des madriers énormes en forme d'X, des poutres assemblées, frettées par des barres, boulonnées par des rivets, réunies par des vis grosses comme le poing. Huysmans, Là-bas,t. 1, 1891, p. 48.
REM.
Fretté, ée, part. passé en emploi adj.Qui a reçu un frettage. Le béton convenablement fretté est ductile; il peut supporter avant écrasement des raccourcissements qui atteignent 1 mm à 3 mm par mètre (Bourde, Trav. publ.,1928, p. 275).
Prononc. et Orth. : [fʀ εte] ou [fʀe-], (il) frette [fʀ εt]. Ds Ac. 1835-1932. Homon. formes de fréter. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1200 freter « consolider avec des viroles » (G. de Douai, Conquête de Jérusalem, 1730 ds T.-L.); b) fin xiiies. « maintenir (les souliers et les houseaux) par des cordes ou tresses (s'enroulant autour de la jambe) » (Aucassin et Nicolette, éd. M. Roques, XXIV, 20); 2. 1867 fretter artill. (Hugo, Paris, p. 11). Orig. incertaine. Prob. empr. au lat. pop. *firmitare « consolider » qui donne régulièrement ferter (cf. T.-L. et Gdf.) puis fretter par métathèse (cf. G. Tilander ds St. neophilol. t. 18, pp. 18-31).