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FRANC(-)PARLER,(FRANC PARLER, FRANC-PARLER) subst. masc.
Manière de parler libre, sans contrainte, exprimant le fond de la pensée. Cf. Jouy, Hermite, t. 5, 1814, p. 63 :
« Ne pensez pas à me faire plaisir », disait Pétain. Mais le franc-parler n'est pas longtemps favori. C'est qu'avec le franc-parler l'égalité se montre; l'égalité, qui n'est jamais loin dès qu'un homme parle à un homme. Alain, Propos,1930, p. 945.
Fam. (Avoir) son franc-parler. S'exprimer librement, sans détours ni contraintes langagières. Vous me connaissez, Gilon! J'ai toujours eu mon franc-parler; ce n'est pas du goût de tout le monde (Druon, Gdes fam., t. 1, 1948, p. 167).
Rem. Franc-parler s'écrit sans trait d'union ds Ac. 1798-1932, Besch. 1845, Littré, Guérin 1892, DG. Cf. également Sand, Hist. vie, t. 2, 1855, p. 379.
REM.
Franc-parleur, subst. masc.Celui qui a son franc-parler. Cf. Sainte-Beuve, Caus. lundi, t. 7, 1851-62, p. 42.
Prononc. et Orth. : [fʀ ɑ ̃paʀle]. Au plur. des francs-parlers. Cf. franc-. Étymol. et Hist. Av. 1784 franc-parler (Diderot, Neveu de Rameau, Paris, Piazza, 1925, p. 68). Composé de l'adj. franc* « libre » et de parler* inf. substantivé. Fréq. abs. littér. : 26.