| FORFAIT3, subst. masc. SPORT A.− Somme que le propriétaire d'un cheval ou un concurrent qui ne participe pas à la compétition prévue doit verser aux organisateurs de l'épreuve. (Ds Lar. 19e-20e, DG, Guérin 1892, Rob., Dub., Lar. Lang. fr.). B.− Inexécution de l'engagement. Le club parisien lourdement handicapé par suite du forfait de son meilleur représentant, Christian Boussus, fortement grippé (Le Temps,11 avr. 1933, p. 5 ds A. O. Grubb, Fr. sp. neol., 1937, p. 40). − Déclarer forfait. Renoncer à participer à une épreuve. (Ds. Lar. Lang. fr. et Lexis). ♦ P. ext. et usuel. Pour ce genre de problème, les criminologues de formation médicale ou psychiatrique déclarent forfait (Traité sociol.,1968, p. 208). Prononc. et Orth. : Cf. forfait1. Étymol. et Hist. 1829 « indemnité due par le propriétaire d'un cheval ne participant pas à une course où il était engagé » (J. des Haras, IV, 299 ds Bonn., p. 61); 1933 « non participation à une épreuve ou une compétition sportive dans laquelle on était engagé » (Le Temps, loc. cit.). Empr. à l'angl. forfeit (apparenté à forfait1* et 2* par empr. à l'a. fr.) désignant notamment toute amende ou indemnité due pour la rupture d'un contrat, le non respect d'un engagement. Bbg. Quem. DDL t. 6. |