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FLIRTER, verbe intrans.
Avoir un flirt avec quelqu'un; pratiquer le flirt. Christophe ne savait pas ce que c'était que flirter. Il aimait, ou n'aimait point. Lorsqu'il n'aimait point, il était à mille lieues de songer à l'amour (Rolland, J.-Chr.,Révolte, 1907, p. 477):
1. Quand j'avais dix-sept ans, et que je commençais d'aller dans le monde, je me mis tout de suite à flirter beaucoup, et je me rappelle qu'alors ma mère me dit : « Il ne faut pas allumer les jeunes filles, quand on n'a pas sur elles des vues sérieuses. Ce n'est pas honnête. » Montherl., J. filles,1936, p. 970.
Au fig. :
2. ... d'une manière générale j'avoue que je n'aime pas les catholiques qui pactisent avec la Sorbonne; ou qui traitent avec la Sorbonne; ou qui causent avec la Sorbonne; ou qui flirtent avec la Sorbonne; et même ceux qui se marient avec la Sorbonne. Péguy, Argent,1913, p. 1272.
REM. Plusieurs var. de flirter : 1.
Fleureter. M. de la Vallée-Malitourne fleurette avec tout le beau sexe (Boylesve, Leçon d'amour,1902, p. 32).Ninon, dans son hôtel de la rue des Tournelles, fleurette (flirte pour parler le jargon anglo-boulevardier d'aujourd'hui) avec une troupe jaseuse de seigneurs aux lèvres fleuries de madrigaux (Willy, Entre deux airs,1895, p. 185).
2.
Fleurter. Mais elle [Florinde] feignait de n'en rien voir, et fleurtait avec Guillaume (Toulet, Demois. La Mortagne,1920, p. 149).
Prononc. et Orth. : [flœ ʀte], (il) fleurte [flœ ʀt]. Littré, DG, Passy 1914, prononcent [fliʀte], Barbeau-Rodhe 1930 (variante). Ds Ac. 1932, avec la précision ,,on prononce fleurter``. Étymol. et Hist. 1855 (J. Janin, Débats, p. 2, c. 2 ds Bonn.). Empr. à l'angl. to flirt (d'orig. onomatopéique) attesté dep. le xvies. au sens de « jeter brusquement; voleter, folâtrer; passer rapidement d'un objet à un autre, avec inconstance » (v. NED); p. ext. de cette dernière acception, to flirt a pris au xviiies. le sens spéc. de « entretenir des relations de coquetterie; badiner; faire la cour » (ibid.). Il ne semble pas nécessaire d'invoquer l'infl. de conter fleurette* pour expliquer cette spécialisation de sens. Fréq. abs. littér. : 56.