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FIGNOLEUR, EUSE, subst. et adj.
Fam. (Celui, celle) qui fignole. Quand je pense, dit Sandoz, que ces petits fignoleurs de l'école et du journalisme l'ont accusé de paresse et d'ignorance (Zola, Œuvre,1886, p. 389).Je ne dirai pas, comme Paul Adam retour d'Amérique : « Paris nous apparaît comme une ville archéologique, ville surannée d'artisans méticuleux, de gagne-petits lents et fignoleurs » (Morand, New-York,1930, p. 263).
− Emploi apposé :
... cette femme-là (...) c'est sur son visage à elle que, petit à petit, j'ai eu tous les renseignements sur mon affaire, et c'est en pensant à elle que j'ai, à la fin finale, fignolé mon ouvrage comme un maître fignoleur. Giono, Baumugnes,1929, p. 63.
Prononc. : [fiɳ ɔlœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Étymol. et Hist. [1749 fignoleux (Vade, Let. de la Grenouillère, 23 ds Fr. mod. t. 15, p. 197 ds Quem. DDL t. 1)]; 1767 fignoleur (Le Lae, Morin, v. 765 ds Fr. mod. t. 15, p. 197). Dér. du rad. de fignoler*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 3.