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FERRURE, subst. fém.
Pièce de fer fixée sur une construction en bois pour la consolider; p. ext., garniture de fer (p. ext. de tout métal) ouvragé dont sont parfois pourvus les portes, les croisées, certains meubles, divers objets. En France, j'ai été révoltée de voir des chenets ternes et des serrures rouillées. Chez nous, on se mirait (...) dans la ferrure des moindres ustensiles (Sand, Hist. vie,t. 3, 1855, p. 202).Une superbe porte en chêne, soutenue de riches ferrures (Gautier, Fracasse,1863, p. 490):
Il avait dû grimper le long du mur, s'agrippant aux ferrures des volets, et ses souliers avaient éraflé la pierre, laissant des traces de son escalade périlleuse. Moselly, Terres lorr.,1907, p. 160.
SYNT. Ferrure de fenêtre; porte à ferrures; faire sauter la ferrure d'une porte; ferrures extravagantes; ferrures de cuivre; ferrures rouillées.
Prononc. et Orth. : [fε ʀy:ʀ], [fe-]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1150 ferreüre « garniture de fer » (Roman de Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 6213); 2. a) 1530 « ensemble des fers d'un cheval » (Palsgr., p. 267a); b) 1581 « action de ferrer un cheval » (Froumenteau, Le secret des finances de France, t. III, p. 392 ds Littré); 3. 1687 mar. « pièces du gouvernail » (Desroches, Dict. des termes de marine ds Jal, s.v. femelle). Dér. de ferrer*; suff. -ure*. Cf. lat. médiév. ferratura « armes de fer » (745-46 ds Nierm.), « objets en fer » (934, ibid.), « fers à cheval » (ca 1184, ibid.). Fréq. abs. littér. : 86. Bbg. Löfstedt (B.). Studien über die Sprache der Langobardischen Gesetze... Uppsala, 1961, p. 308.