| ![]() ![]() ![]() ![]() FERREMENT2, subst. masc. A.− Action de mettre des fers à un cheval, son résultat (cf. ferrer A 1). L'appui d'un sabot vigoureux, mis par le ferrement à l'épreuve des aspérités et des chocs (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum.,1921, p. 233).Le manque de ferrements à glace, d'où il arrivait que les chevaux tombaient plusieurs fois (Alain, Propos,1934, p. 1202). B.− Vx. Action de mettre des fers à un forçat, à un condamné; p. méton. les fers. Un détachement de soldats qui traversa la greffe nous avertit que le « ferrement » allait commencer (Jouy, Hermite, t. 3, 1813, p. 299).Des geôliers tout à l'heure, en paroles bourrues Racontant l'aventure entre eux confusément Ont ouvert son cachot, rompu son ferrement (Hugo, Fin Satan,1885, p. 875). Prononc. et Orth. : [fε
ʀmɑ
̃]. Ds Ac. 1878 et 1932. Homon. fermant (fermer) et ferment. Étymol. et Hist. 1813 « action de mettre les fers à un forçat » (Jouy, loc. cit.). Dér. de ferrer*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 14. Bbg. Quem. DDL t. 1. |