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FEINTER, verbe trans.
A.− JEUX, SP. Faire un mouvement en vue de tromper l'adversaire. L'avant a feinté le gardien de but :
1. ... nous jouions à la balle, entre l'Hôtel des Grands Hommes et la statue de Jean-Jacques Rousseau, j'étais indispensable (...) à qui Meyre, feintant Grégoire, aurait-il fait sa passe si je n'avais été, moi, ici présent, maintenant? Sartre, Mots,1964, p. 185.
Absol. À plus forte raison ne doit-on jamais se contenter de feinter sans jamais attaquer (Bretonnel, Dethès, Boxe,16 ds Grubb, Fr. sp. neol., 1937, p. 39).On vit la longue raquette de Slark, dardée soudain comme une antenne (...). Et Slark feinta, crocheta (...). Il découvrit enfin l'échappée, allongea d'un seul coup sa détente. Ce fut une vraie flèche qui jaillit vers le but (Genevoix, Match à Vancouver,1942, p. 223).
B.− P. ext., fam. Tromper (quelqu'un) par une ruse. Il nous a feintés. Synon. avoir (qqn) (fam.).Je sors, je vais acheter des spaghetti et des côtes de porc, mais c'était pas vrai, c'était pour le feinter (Queneau, Zazie,1959, p. 72):
2. − ... Ne cherche pas à me feinter, je sais où te retrouver! [dit le commissaire de police à Bernard]. Fallet, Banl. Sud-Est,1947, p. 254.
Prononc. : [fε ̃te], (il) feinte [fε ̃:t]. Étymol. et Hist. 1. 1898 intrans. (Rostand, Cyrano, p. 47 : Je quarte du pied, j'escarmouche, je coupe, je feinte); 2. 1931 fam. (Ecole Boulle ds Esn.). Dér. de feinte*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 2.