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FAUCHÉE, subst. fém.
A.− Rare. Action de faucher. Depuis le milieu de juin jusqu'à la fin d'août, il ne tomba pas une goutte d'eau, de sorte que (...) toutes les récoltes manquèrent. L'herbe ne valait pas la fauchée (Erck.-Chatr., Hist. paysan,t. 1, 1870, p. 111).
P. métaph. La grande fauchée de Madagascar, où l'administration de la guerre est responsable de la mort de six mille soldats français (Clemenceau, Vers réparation,1899, p. 294).
B.− P. méton. Quantité d'herbe qu'un faucheur peut couper en un jour, ou sans affiler sa faux. Il ne possédait pas de terres la largeur de la main et (...) il aurait été bien incapable de couper seulement une fauchée de fourrage sur ses domaines (France, Île ping.,1908, p. 265).
Une fauchée de pré. Surface pouvant être fauchée en une journée. On emploie, pour féconder un jour de terres labourables, quatre voitures de fumier, ou quatre voitures de terreau pour une fauchée de pré (Monopole et impôt sel,1833, p. 36).Ils y pouvaient mettre des têtes de bétail en nombre proportionnel à celui des fauchées de pré qu'ils possédaient en propre (France, J. d'Arc,t. 1, 1908, p. 10).
Prononc. et Orth. : [foʃe]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1231 fauciee « mesure de pré » (Ch. de Morv.-s-Seille, A. Meurthe ds Gdf. Compl.). Part. passé fém. substantivé de faucher*. Fréq. abs. littér. : 6.