| ![]() ![]() ![]() ![]() FAUBOURG2, subst. masc. Arg. Postérieur féminin. Les entraîneuses (...) agitaient leur faubourg sur la piste (Le Breton, Rififi,1953, p. 77).L'un d'eux avait même eu (...) un mot merveilleux (...) pour des hanches (...). « Vraiment, Aimée, tu as un bien joli petit « faubourg » ... » (Vialar, Tournez,1956, p. 258).Prononc. : [fobu:ʀ]. Étymol. et Hist. I. 1. Av. 1404 « partie d'une ville située hors de l'enceinte » (Froiss., II, II, 73 ds Littré); 2. 1831 « quartier d'une ville situé autrefois hors de l'enceinte » (supra faubourg1, Dumas père, loc. cit.). II. 1612 arg. (Verville d'apr. Esn.); 1879 (Huysmans, Sœurs Vatard ds Rigaud, Dict. arg. mod.). I altération, sous l'infl. de faux, cf. lat. médiév. falsus burgus (1380 ds Du Cange), de l'a. fr. forsborc de même sens (ca 1200 Chevalier cygne, 217 ds T.-L.), composé du préf. a. fr. fors « hors de » (du lat. foris) et de borc (bourg*). II issu de I par transposition métaphorique. STAT. − Faubourg1 et 2. Fréq. abs. littér. : 2 110. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 3 199, b) 4 834; xxes. : a) 2 424, b) 2 195. BBG. − Bruppacher (V.). Zur Geschichte der Siedlungsbezeichnungen im Galloromanischen. Vox. rom. 1962, t. 21, p. 32. − Ducháček (O.). La Tendance de motivation et la conscience étymol. Wissenschaftliche Z. der Humboldt-Univ. zu Berlin. 1969, t. 18, p. 702. − Quem. DDL t. 2. |