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FARDEAU, subst. masc.
A.− Chose pesante qu'il faut soulever ou porter. Porter un fardeau sur sa tête, sur ses épaules; charger un fardeau sur son dos; déposer son fardeau. On peut juger du poids d'un fardeau aux gouttes de sueur qu'il vous cause (Flaub., Corresp.,1853, p. 206).Synon. charge, faix, poids :
1. Tantôt c'est un coussinet, qui assujettissant le fardeau sur la tête, donne à la démarche des femmes une allure de cariatide, tantôt c'est un bâton sur lequel s'appuie le portefaix dont les épaules plient sous le poids. Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum.,1921, p. 217.
Spéc. (dans certaines expr.). Enfant. La femme enceinte porte son cher fardeau (Rolland, J.-Chr.,Nouv. journée, 1912, p. 1556).
B.− Au fig. Ce qui est pénible à supporter, en partic. sur le plan moral. Le fardeau des dettes, des impôts; le fardeau de la solitude, des responsabilités; fardeau des ans. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve (Baudel., Poèmes prose,1867, p. 167).Je traîne en moi comme un fardeau le souci d'écrire ce livre (G. Bataille, Exp. int.,1943, p. 98):
2. Le vieux eut un accès de franchise brutale, estimant sans doute qu'il avait assez longtemps porté ce fardeau de douleur à lui tout seul : − Le gueux est parti avec une fille des bateaux. Moselly, Terres lorr.,1907, p. 268.
Être un fardeau pour qqn. Être à charge à quelqu'un, le gêner. Étaient-ils mes parents, ces gens pour qui je fus un fardeau abominable, une terreur, une tache d'infamie (Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Parricide, 1884, p. 477).
Prononc. et Orth. : [faʀdo]. Ds Ac. 1694-1932. Au plur. des fardeaux. Étymol. et Hist. 1. Ca 1205 fardel « botte d'herbe » (J. Bodel, Congés, éd. P. Ruelle, 168); 2. Début xiiies. « chose pesante » (Reclus de Moilliens, Carité, CLIII, 12, éd. A.-G. van Hamel, p. 82); 3. 1remoitié xiiies. fig. (Hugues Piaucele, D'Estormi ds A. de Montaiglon et G. Raynaud, Rec. de fabliaux, t. 1, p. 207). Dér. de farde*; suff. -eau*. Fréq. abs. littér. : 1 100. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 053, b) 1 524; xxes. : a) 1 392, b) 1 272. Bbg. Gir. 1834, pp. 45-46. − Hotier (H.). Le Vocab. du cirque et du music-hall en France. Paris, 1973, p. 52, 135.