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FANFARER, verbe intrans.
A.− Vieilli. Sonner de la trompe, de la trompette, du cor. Et la chasse allait, allait, claire étant la journée, par les monts et les vaux, par les champs et les bois; les varlets courant, les trompes fanfarant, les chiens aboyant, les faucons volant (Bertrand, Gaspard,1841, p. 149).
B.− Au fig. Se vanter (cf. fanfaronner A). Il fait beau. Tout va bien. Je fanfare et je fringue (Rostand, Chantecler,1910, I, 3, p. 35):
Mais ensuite, il fallait entendre les gamins fanfarer devant les absents, devant les aînés de l'école primaire : − Adam a rendu tous ses bons points! Il ne jouera pas, il n'écrira pas pendant une semaine! Frapié, Maternelle,1904, p. 168.
Rem. 1. On rencontre ds la docum. des emplois adj. du part. prés. Honfflack violone un petit solo, et tout recommence... pour aboutir... à une conclusion tumultueuse et fanfarante (Willy, Notes sans portées, 1896, p. 14). Dans toutes les pièces, des placards vitrés montrent un entassement de vaisselle aux couleurs fanfarantes, les bols, les vases, les cafetières, les soucoupes (T'Serstevens, Itinér. esp., 1963, p. 87). 2. Delvau 1883 et France 1907 attestent pour fanfarer, le sens ,,faire de la réclame à un livre ou une pièce de théâtre, dans l'argot des gens de lettres``.
Prononc. : [fɑ ̃faʀe], (je) fanfare [fɑ ̃fa:ʀ]. Étymol. et Hist. 1534-35 « sonner de la trompette » (Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder, XXI, p. 150). Dér. de fanfare*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 5.