| FAIBLISSANT, ANTE, part. prés. et adj. I.− Part. prés. de faiblir*. II.− Emploi adj. Qui faiblit. A.− [Correspond à faiblir A] :
1. Elle [Germinie] demeurait là, clouée et faiblissante, sentant son cœur s'en aller de la fatigue d'être sur ses pieds...
Goncourt, G. Larcerteux,1864, p. 216. − Au fig. Jérôme avait prononcé cette réponse avec une conviction déjà faiblissante, avec une fermeté qui ne demandait qu'à mollir (Arnoux, Seigneur,1955, p. 108). B.− [Correspond à faiblir B] On entendit, trois jours durant, les faiblissants appels (Gide, Journal,1943, p. 204).Dans la voix faiblissante, la soudaine hésitation du regard, Jean reconnaissait maintenant tout à fait Florentine (Roy, Bonheur occas.,1945, p. 57): 2. Là-bas, près de la route de Saragosse, autour des avions fascistes, les arbres du bois noir brûlaient encore dans le jour faiblissant.
Malraux, Espoir,1937, p. 836. Prononc. : [fεblisɑ
̃] ou [fe-], fém. [ɑ
̃:t]. Fréq. abs. littér. : 17. |