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FAIBLARD, ARDE, adj.
A.− Fam. ,,Qui est très faible`` (Ac. 1932). Enfant faiblard (Ac. 1932) :
1. [Toussaint :] − ... Il voulait partir pour le Champsaur avec elle (...), la tirer plus haut, là-haut dans les montagnes, pour être seul avec elle (...). Ce sont des idées qui vous viennent comme ça quand on a la bonne envie d'une femme et qu'on se sent un peu faiblard, soit (...) du côté figure, ou de l'âge. Giono, Chant monde,1934, p. 192.
B.− Fam. Synon. péj. de faible.Je trouve le dernier « Journal sans dates » de Gide faiblard. Ses « observations » quelconques (Alain-Fournier, Corresp.[avec Rivière], 1910, p. 253):
2. Il est hors de doute que votre faiblarde causerie à Radio-Paris aura déçu vos admirateurs. À travers toute la France, on se sera dit : « Pourquoi parle-t-il, puisqu'il ne parle pas bien? » Montherl., Lépreuses,1939, p. 1431.
Rem. 1. Selon la plupart des dict. gén., le mot signifie « un peu faible ». 2. On rencontre ds la docum. le dér. faiblardise, subst. fém. Synon. fam. de faiblesse. Je t'engage vivement aussi à ne pas terminer tes paragraphes « couronnés de confiance » par des phrases décourageantes, restes des faiblardises et des timidités de l'ancien régime (Alain-Fournier, op. cit., 1905, p. 49).
Prononc. et Orth. : [fεbla:ʀ], [fe-], fém. [-ard]. Demi-longueur de la voyelle de la 1resyll. ds Passy 1914. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1878 (Rigaud, Dict. jargon paris., p. 142 : Faiblard, Faible). Dér. de faible*; suff. -ard*. Fréq. abs. littér. : 12. Bbg. Hasselrot 1957, p. 176. − Quem. DDL t. 2.