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EXILÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst.
I.− Part. passé de exiler*.
II.− Emploi adj. Qui, volontairement ou non, a quitté sa patrie. Un peuple exilé; une famille exilée. Il se peignit encore une fois pauvre, exilé, proscrit, mendiant comme Bélisaire, et mourant loin de la patrie (Sandeau, Mllede la Seiglière,1848, p. 274):
... le mathématicien exilé − et qui, de nos jours, peut se croire à l'abri de l'exil? − trouve partout le gagne-pain modeste qui lui permet en quelque mesure de poursuivre ses travaux. Gds cour. pensée math.,1948, p. 308.
Au fig. Il ne se sentait plus exilé et seul puisque, elle, qui s'adressait à lui, lui parlait à mi-voix d'Odette (Proust, Swann,1913, p. 348).Tous irrémédiablement exilés du naturel et de l'humain (Montherl., J. filles,1936, p. 1061).
III.− Emploi subst. Personne que l'on chasse de son pays ou qui choisit de le quitter. Tous les exilés, tous les opprimés qui se sont retirés en Amérique y ont porté la mémoire de leur patrie (Chateaubr., Mém.,t. 1, 1848, p. 342).Elle poussait comme un soupir d'exilé qui revoit sa patrie (Flaub., Éduc. sent.,t. 2, 1869, p. 219).C'est une âme d'exilé [Dante]. Ces âmes-là sont pétries de rancunes et de colères (Barrès, Maîtres,1923, p. 8).
En partic. L'exilé d'Éden. C'est bien l'étranger sur la terre du psaume 119, l'exilé qui cherche dans les nuages les frontières d'une patrie perdue (Green, Journal,1942, p. 244).
Fréq. abs. littér. : 934. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 878 b) 1 690; xxes. : a) 932, b) 901.