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EXACTION, subst. fém.
Action d'exiger, généralement par la force, le payement de ce qui n'est pas dû ou de plus qu'il n'est dû. Les exactions et les rapines des agents du fisc royal (Thierry, Récits mérov.,t. 2, 1840, p. 353).Charles réclamant des subsides, inventant des exactions, pressant l'impôt (Huysmans, Là-bas,t. 1, 1891, p. 69):
1. Le chancelier avait représenté au nom du roi que les affaires de l'Église avaient épuisé les finances; qu'on avait emprunté de l'argent à divers riches bourgeois, et qu'il fallait s'acquitter. (...) Un grand nombre d'ecclésiastiques quitta l'assemblée, ne voulant point prendre part à cette exaction. Barante, Hist. ducs de Bourgogne,t. 2, 1821-24, p. 258.
P. ext., gén. au plur. Mauvais traitement, acte de violence. En Espagne, (...) l'Inquisition traquant l'esprit jusque dans l'alcôve et le silence, l'exaction politique, des jeux sanglants (Faure, Espr. formes,1927, p. 99).V. blessures ex. 3 :
2. Le front commun des hommes blancs devant les hommes de couleur n'est pas encore celui d'une armée uniquement soucieuse de sauver des vies, de diriger des croissances, de réparer un passé d'exactions. Perroux, Écon. XXes.,1964, p. 361.
Prononc. et Orth. : [εgzaksjɔ ̃] ou [e-]. Cf. é-1. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1261 « impôt » (Lettres ds Tailliar, Recueil d'actes XIIe-XIIIe, no165, p. 253); 2. 1365 « abus en matière monétaire » (Oresme, Traité des monnaies, éd. L. Wolowski, p. 31). Empr. au lat. class. exactio, proprement « action de faire entrer », d'où « recouvrement d'impôts ». Fréq. abs. littér. : 79. Bbg. Le Bidois Délire 1970, pp. 111-114. − Spence (N. C. W.). Fr. St. 1972, t. 26, p. 495.