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ÉTRIVIÈRE, subst. fém.
Courroie fixée de chaque côté de la selle et à laquelle est suspendu l'étrier. Allonger, raccourcir les étrivières. Dans le vestibule, une selle neuve, des étrivières et des brides garnissaient en évidence deux tréteaux (Adam, Enfant Aust.,1902, p. 445).
En partic., au plur. Coups d'étrivières et le plus souvent p. ell. du déterminé, étrivières. Coups donnés avec cette courroie. Menacer qqn des étrivières (Ac.). Six siècles de scorbut, de fièvre, de presse, de pendaisons, de coups d'étrivières (Morand, Londres,1933, p. 324).Je ne suis jamais revenu au logis, que je ne me sois tenu prêt à la colère de mes maîtres, (...) aux coups de pied au cul, aux bastonnades, aux étrivières (Claudel, Raviss. Scapin,1952, p. 1328).
Loc. Donner les étrivières à qqn. Sérafina (...) ferait donner les étrivières au Léandre pour son impertinence et son indiscrétion (Gautier, Fracasse,1863, p. 33).
Prononc. et Orth. : [etʀivjε:ʀ]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1176-81 estriviere « courroie par laquelle l'étrier est suspendu à la selle » (Chr. de Troyes, Chevalier charrette, éd. M. Roques, 263); 2. 1548 « lanière de cuir dont on se sert pour châtier » (N. du Fail, Baliverneries, éd. G. Milin, p. 30). Dér. de la forme anc. estrief, estrieu de étrier*; suff. -ière*. Fréq. abs. littér. : 36.