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ÉTEUF, ESTEUF, subst. masc.
Vx et rare. Petite balle utilisée au jeu de longue paume. Mais bah! vous voulez être un gaillard populaire, adoré des bourgeois et des marchands d'esteufs (Hugo, Ruy Blas,1838, III, 5, p. 406).
Loc. fig. Renvoyer l'éteuf. ,,Repousser avec vigueur (...) une injure, une raillerie`` (Ac. 1798-1878).
Proverbe. Courir après son éteuf. ,,Prendre beaucoup de peine pour recouvrer un bien, un avantage qu'on a laissé échapper. J'ai retenu cet argent par mes mains, parce que je ne veux point courir après mon éteuf`` (Ac. 1798-1878).
Prononc. et Orth. : [etœf]. Fér. Crit. t. 2 1787 : ,,On ne prononce l'f finale qu'en poésie, devant une voyelle``. Voir de même Land. 1834, Gattel 1841, Nod. 1844, Littré. Fér. 1768, en revanche, écrivait déjà : ,,Prononcez l'f``. Mart. Comment prononce 1913, p. 231 : ,,Le mot ne s'emploie plus guère, mais quand on l'emploie, c'est certainement avec un f, puisque c'est par l'œil qu'on le connaît``. Ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1202 estuef (J. Bodel, Congés, éd. P. Ruelle, 386 : en porter l'estuef, prob. « commettre une indélicatesse au moment du départ » [proprement « quitter le jeu en emportant la balle »]). Peut-être de l'a. b. frq. *stôt, de même sens, cf. le m. néerl. stœt « balle » (Verdam), qui n'a pas d'équivalent dans les autres lang. germ., v. FEW t. 17, p. 249b. Fréq. abs. littér. : 2.