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ESTAMPILLE, subst. fém.
A.− Marque originale ou officielle, cachet apposé à un document écrit, à une marchandise, à un meuble, pour garantir son authenticité ou son origine, pour attester le paiement de droits fiscaux. Estampille officielle; apposer une estampille. Bœufs, moutons, vaches et chevaux, marqués au fer chaud de l'estampille du maître (Verne, Enf. cap. Grant,t. 1, 1868, p. 192).Tant d'heures à courir de bureau en bureau pour obtenir les visas, estampilles et tampons nécessaires (Gide, Journal,1942, p. 116).
En partic. ,,Marque apposée à un livre pour indiquer la bibliothèque à laquelle il appartient`` (Ac. 1835-1932) ou sur des livres ,,pour leur permettre d'être colportés`` (Ac. 1878), ,,d'être vendus`` (Ac. 1932). Ce chapitre [des « Travailleurs de la mer »] tiré exprès à part, sera délivré gratuitement aux acheteurs de la première édition sur la présentation de leur exemplaire, à la seule condition de laisser apposer une estampille sur la première page du premier volume (Hugo, Corresp.,1866, p. 517).Cf. aussi Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 343.
P. métaph. et au fig. Détail caractéristique; caractère d'authenticité. Cette œuvre porte l'estampille du maître. Leurs relations, quoique très cordiales, n'avaient pas la bonne estampille (Bloy, Femme pauvre,1897, p. 129):
Ainsi sa doctrine, c'est de n'en point avoir; et c'en est une. Malgré lui, il porte l'estampille d'un système, et en dépit de ses répugnances, il est étiqueté. Blondel, Action,1893, p. 18.
B.− Objet, cachet servant à estampiller. Estampille en acier (Lar. 19e-20e). Estampille d'acheminement. ,,Cachet en caoutchouc servant à indiquer les étapes franchies par un ouvrage pendant sa préparation et les responsables des diverses opérations effectuées`` (Rolland-Coul. 1969).
Prononc. et Orth. : [εstɑ ̃pij]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1740-55 « empreinte authentifiant un document » (Saint-Simon, Mémoires, éd. Chéruel et Régnier, t. 17, p. 318 ds Adam, p. 39). Empr. à l'esp. estampilla « id. », attesté dep. 1726 (Diccionario de la Acad. d'apr. Al.), dér. de estampar, lui-même prob. empr. au fr. estamper* (v. Cor.). Fréq. abs. littér. : 28. Bbg. Janneau (G.). L'Estampille. Vie Lang. 1973, pp. 86-89.