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ESSORAGE, subst. masc.
TECHNOL. et usuel. [Correspond à essorer A 2] Action d'essorer, généralement par un moyen mécanique; résultat de cette action. Après un dernier essorage, le coton-poudre est déchiqueté par une cardeuse mécanique (Ledieu, Cadiat, Nouv. matér. nav.,t. 1, 1890, p. 59):
Au sortir de la presse humide, la bande est prise à la main ou automatiquement suivant la construction de la machine, puis amenée au contact d'un feutre de laine appelé coucheur. Ce feutre l'achemine sous une nouvelle presse « coucheuse » qui continue l'action d'essorage commencée par la presse humide. Civilis. écr.,1939, p. 6-7.
Au fig., arg. Perte totale de son argent (cf. être à sec*). Mon pognon qui s'en allait [dans les tapis], revenait, se tirait encore, jusqu'à l'essorage intégral (Simonin, Touchez pas au grisbi,1953, p. 228).
Prononc. : [esɔ ʀa:ʒ]. Pour l'initiale cf. essorer. Étymol. et Hist. 1. Ca 1210 « action de lâcher un oiseau » (H. de Dammartin, Fouque de Candie, 2832 ds T.-L.); 2. 1864 « action d'essorer » (Littré). Dér. du rad. de essorer*; suff. -age*.