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ESPAR, subst. masc.
MAR. Longue pièce de bois (ou de métal ou de matière synthétique) utilisée comme mât, bôme, vergue, etc. Des vaisseaux coupés en deux et qui n'arrivent pas à couler s'appuient sur la mer comme sur des béquilles, laissant de toutes parts flotter leurs mâtures arrachées et leurs espars (Artaud, Théâtre et double,1938, p. 43).
Prononc. et Orth. : [εspa:ʀ]. Ds Ac. dep. 1835 (seulement au plur.). Étymol. et Hist. 1. 1678 épars mar. (G. Guillet, Les Arts de l'homme d'épée, Paris, 3epartie, p. 142); 2. 1680 « pièce de bois qui assujettit les brancards d'une charrette » (Rich.); 3. 1890 « barre servant à fermer une porte » (DG). Issu, avec changement de genre, de l'a. fr. esparre (1176 « grosse pièce de bois, poutre » ds T.-L.; xiiies. [ms.] « barre servant à fermer une porte », Artus, ms. B.N. fr. 337, fo213b ds Gdf., ce dernier sens étant plus particulièrement attesté en fr.-prov.), lui-même issu de l'a. b. frq. *sparra « grosse pièce de bois, poutre », cf. l'a. h. all. sparro, « id. » (Graff t. 6, col. 361), m. h. all. sparre (Lexer), all. Sparren (FEW t. 17, pp. 168-170). Fréq. abs. littér. : 13. Bbg. La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 53.