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ESCRIME, subst. fém.
SP. Art de combattre à l'arme blanche (épée, fleuret, sabre, etc.); exercice par lequel on apprend à manier ou au cours duquel on manie une telle arme. Escrime à l'épée, au fleuret, au sabre; assaut, combat, leçon, salle, tournoi, maître d'escrime; faire de l'escrime; apprendre l'escrime. Escrime à la lance (Fromentin, Voy. Égypte,1869, p. 97).Des gardes nationaux, s'exerçant à l'escrime de la baïonnette (Goncourt, Journal,1870, p. 682):
1. L'escrime est un sport où la France a toujours brillé et celui où pendant longtemps les Françaises elles-mêmes ont figuré honorablement. Jeux et sp.,1967, p. 1306.
P. métaph. ou au fig. Lutte serrée difficile, dans une discussion, dans la vie, etc. Il ne savait à quoi se résoudre, désarmé, tout semblable à l'enfant qui ne sait rien de l'escrime de l'existence (Châteaubriant, Lourdines,1911, p. 73):
2. Rosny (...) me disait que chez ces hommes (...) rien (...) ne les prend et ne les passionne que la bataille de la parole et l'escrime des arguments. Goncourt, Journal,1887, p. 642.
Prononc. et Orth. : [εskʀim]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1409 « combat » (Boucicaut, II, 21 ds Gdf. Compl. : si dure escrime leur livrerent); 1534 « art de manier l'épée » (Rabelais, Pantagruel, éd. R. Calder, M. A. Screech, V. L. Saulnier, chap. 25, p. 172 : frapant à tort et à travers, à la vieille escrime). Réfection, d'apr. l'ital. scrima « art de manier l'épée » (dep. xves., L. Pulci ds Tomm.-Bell.; l'art de manier l'épée est venu d'Italie, cf. Montaigne, II, 27 ds Hug. : Nous allons apprendre en Italie à escrimer), de l'a. fr. escremie « combat » (xiies. ds T.-L.), déverbal de escremir « combattre » (ca 1100, ibid.), issu de l'a. b. frq. *skĭrmjan « défendre, protéger » (cf. all. schirmen); l'a. prov. escremir, escrimir « faire des armes » (ds Levy (E.) Prov.; d'où escrima, ibid., auquel est empr. l'ital.) est, de même que l'esp. esgrimar, empr. au fr. V. FEW t. 17, pp. 118-120. Fréq. abs. littér. : 199. Bbg. Brüch 1913, p. 74. − Hope 1971, p. 38.