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ESCOT, subst. masc.
Étoffe de laine à tissu croisé employée autrefois pour confectionner des vêtements de religieuse, les robes de deuil et les tabliers. Cette toute menue gobette que j'ai toujours vue en tablier d'escot noir (Colette, Cl. à Paris,Paris, P. Ollendorff, 1901, p. 187):
Il y avait là des cachemires, des serges, des vigognes, et il lui jurait qu'il n'existait rien de meilleur, on n'en voyait pas la fin. Mais aucun ne semblait la satisfaire. Elle avait avisé, dans une case, un escot bleuâtre. Alors, il finit par se décider, il descendit l'escot qu'elle jugea trop rude. Zola, Bonheur dames,1883, p. 486.
Prononc. et Orth. : [εsko]. Étymol. et Hist. 1829 « toile de coton » (Boiste); 1832 « sorte d'étoffe de laine » (Raymond). Ell. pour serge de Ascot (1551-56, A. Chamberland, Le commerce d'importation en France en milieu du XVIeds Höfler, p. 18), serge d'escot (1568, E. Drot, Doc. Arch. de l'Yonne, 39, ibid.), ascot semblant être, d'apr. Höfler, p. 17, plutôt la forme fr. (pic.) du nom de la ville de Hondschoote (département du Nord), centre de textile important au xvies., qu'une altération de la ville d'Aerschot (Brabant), v. FEW t. 15, 1, p. 4b, qui paraît n'avoir jamais abrité d'industrie textile. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Brüch 1913, p. 39. − De Poerck (G.). Ascot, escot, anascote, anacoste. R. belge Philol. Hist. 1942, t. 21, pp. 155-169. − Väänänen (V.). Le Fabliau de Cocagne. Neuphilol. Mitt. 1947, t. 48, p. 30.