| ![]() ![]() ![]() ![]() ESCARPE2, subst. masc. Vx et arg. Bandit qui assassine pour voler. C'était le gamin tourné voyou, et le voyou devenu escarpe (Hugo, Misér.,t. 1, 1862, p. 861).Je garde de cette conversation où éclatait sa supériorité finassière, le sentiment très fort et très amer de la parenté entre les escarpes et les politiques (Barrès, Cahiers,t. 8, 1909-11, p. 267).Des bandits (...) des escarpes en rupture de tôle! (Céline, Mort à crédit,1936, p. 185).− En appos. avec valeur d'adj. On a pour chefs des rois escarpes (Hugo, Année terr.,1872, p. 111). Prononc. : [εskaʀp]. Étymol. et Hist. 1800 subst. fém. « assassinat » (P. Leclair, Hist. brig. et assas. Orgères, p. 129); 1828-29 subst. masc. « assassin » (Vidocq, Mém., t. 2, p. 271). Déverbal de escarper2*. Fréq. abs. littér. : 26. Bbg. Sain. Arg. 1972 [1907], p. 238, 270, 284. − Sain. Sources t. 3 1972 [1930], p. 59. |