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ESCALOPÉ, ÉE, adj.
Région. (Ouest) Domaine vestimentaire ou décoratif.Replié sur soi et fixé par une couture ou une épingle. Des rideaux blancs et fins à large bordure escalopée (Flaub., Corresp.,1851, p. 139):
Au lit, le matin, et côte à côte sur l'oreiller, il regardait la lumière du soleil passer parmi le duvet de ses joues blondes, que couvraient à demi les pattes escalopées de son bonnet. Flaub., Mme Bovary,t. 1, 1857, p. 37.
P. métaph. De grandes montagnes découpent dans un ciel violet leurs pics bleus escalopés (Flaub., Tentation,1856, p. 579).
Rem. 1. Ds la docum. les emplois ne sont attestés que chez Flaubert. 2. On rencontre ds la docum. a) Un emploi subst. masc. : L'extrémité inférieure est un escalopé que termine une broderie (Obs. modes, no1, 1818, p. 18). b) Le subst. fém. escalopure. La tente, une manière de tente algérienne, avec des escalopures arabes (Flaub., Corresp., 1857, p. 218).
Prononc. : [εskalɔpe]. Étymol. et Hist. 1. 1818 subst. (Obs. modes, p. 18); 2. 1848 adj. (Flaub., Champs et grèves, p. 203). Dér. de escalope*; suff. *; cf. escalope (en Bretagne) « petit bonnet rond avec de grandes pattes que les femmes replient en deux et fixent avec une grosse épingle à boule dorée sur le milieu de la tête » (Littré Suppl., p. 366a). Fréq. abs. littér. : 5. Bbg. Jourjon (A.). Rem. lexicogr. R. de Philol. fr. et de Litt. 1915/16, t. 29, p. 66. − Quem. DDL t. 1 (s.v. escalopure).