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ESBROUF(F)EUR, EUSE,(ESBROUFEUR, ESBROUFFEUR) subst. et adj.
I.− Subst., fam. Personne qui cherche à en imposer à autrui par ses manières et ses propos fanfarons, qui fait de l'esbrouf(f)e*. Swann, avec son ostentation, avec sa manière de crier sur les toits ses moindres relations, était un vulgaire esbrouffeur (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 431):
1. Il y a de l'esbroufeur dans cet audacieux, mais un esbroufeur myope, qui n'a pas d'antennes, qui se fie trop à notre bêtise. Mauriac, Journal 1,1934, p. 203.
II.− Adj. [En parlant d'une pers., de son attitude] Fam. Fanfaron, tapageur. Coupeau (...) marchait de l'air esbrouffeur d'un citoyen qui est d'attaque (Zola, Assommoir,1877, p. 621):
2. ... ces valets, ces chasseurs que je voyais debout, au pied de l'escalier s'amusant à brocarder les gens qui montaient (...). Qu'est-ce que vous voulez? Les maîtres sont trop esbrouffeurs aussi. A. Daudet, Nabab,1877, p. 25.
Prononc. et Orth. : [εsbʀufœ:ʀ], [-ø:z]. Ds Ac. 1932. Pour 1 ou 2 f, cf. esbrouf(f)e. Étymol. et Hist. 1836 esbrouffeur (Vidocq, Voleurs, t. 1, p. 127). Dér. de esbrouf(f)er*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 4.