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ÉROTISER, verbe trans.
A.− Stimuler les impulsions sexuelles, notamment par voie hormonale. Les hormones sexuelles déterminent non seulement les caractères sexuels de l'ordre physique, mais encore ceux de l'ordre psychique, en « érotisant » le système nerveux (J. Rostand, La Vie et ses probl.,1939, p. 48).
B.− Donner un caractère, une valeur érotique à quelque chose. Sa libido [de l'enfant] passe d'abord par le stade oral. La bouche est érotisée. Et tout ce qui touche la bouche prend une valeur particulière (Choisy, Psychanal.,1950, p. 44).
Emploi adj. du part. passé passif. La presse, le cinéma, la publicité utilisent les excitants sexuels et les actes agressifs comme principaux appâts. La surenchère jouant, c'est dans un monde de plus en plus érotisé et agressif que nous vivons actuellement. (...) Il n'est pas facile de mettre un frein à cette exploitation mercantile de l'amour et de la haine. Trop d'intérêts sont en jeu (Bastin1970, s.v. érotisation).
Prononc. : [eʀ ɔtize], (j')érotise [eʀ ɔti:z]. Étymol. et Hist. 1889 (Huysmans, Certains, Paris, Tresse et Stock, p. 84). Dér. du rad. de érotique*; suff. -iser*. Fréq. abs. littér. : 1.
DÉR.
Érotisation, subst. fém.a) Stimulation des impulsions sexuelles, notamment par voie hormonale. Attesté ds Rob., Piéron 1963 et 1973, Méd. Biol. t. 2 1971, Quillet Suppl. 1971.b) Action de donner un caractère érotique à quelque chose; résultat de cette action. Le symbolisme sexuel n'est (...) pas une image de rhétorique ni une érotisation de la pensée (comme l'ont soutenu des antifreudiens superficiels) (Choisy, Psychanal.,1950, p. 37).L'érotisation du monde moderne traduit la nostalgie de la mère (E. 2. 6. 69 ds Gilb.1971). [eʀ ɔtizasjɔ ̃]. 1reattest. 1947 (Sartre, Baudelaire, p. 149); du rad. de érotiser, suff. -(a)tion*.
BBG. − Jourjon (A.). Rem. lexicogr. R. Philol. fr. et Litt. 1915-1916, t. 29, p. 64.