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ÉROGÈNE, adj.
PSYCHANAL. [En parlant du corps, d'une partie du corps] Qui (peut) engendre(r) des sensations de plaisir érotique.
Zones érogènes. Zones buccale, anale et génitale qui sont particulièrement susceptibles d'engendrer des sensations de plaisir érotique. Chez le normal, un corps n'est pas seulement perçu comme un objet quelconque, cette perception objective est habitée par une perception plus secrète : le corps visible [de la femme] est sous-tendu par un schéma sexuel, strictement individuel, qui accentue les zones érogènes, dessine une physionomie sexuelle et appelle les gestes du corps masculin (Merleau-Ponty, Phénoménol. perception,1945, p. 182).Une sexualité périphérique extra-génitale, qui s'est détachée des parties génitales (...) pour se localiser dans d'autres régions, dites zones érogènes, qui, en plus de leur fonction propre (boire, manger, excréter, etc.) sont susceptibles, accidentellement, d'un second type de satisfaction de caractère sexuel (Mounier, Traité caract.,1946, p. 140).Cf. aussi anal ex. 10.
Rem. On rencontre ds la docum. érotogène, adj. a) Synon. de érogène. La femme (...) est mieux assise dans la vie, elle a plusieurs centres érotogènes (Cendrars, Moravagine, 1926, p. 108). b) Synon. de aphrodisiaque. Une dose mortelle du terrible philtre érotogène (Louÿs, Aphrodite, 1896, p. 74).
Prononc. et Orth. : [eʀ ɔ ʒ εn]. Étymol. et Hist. 1611 « (d'une plante) aphrodisiaque » (Cotgr.); 1881 (Chambard, Étude sur le magnétisme ds A. Binet, Ch. Féré, Le Magnétisme animal, 1887, p. 112 ds Quem. Fichier). Dér. du rad. du nom gr. ε ́ ρ ω ς « amour »; suff. -gène*. Fréq. abs. littér. : 3. Bbg. Quem. DDL t. 7, 8.