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ÉREINTEUR, EUSE, adj. et subst.
[Correspond à éreinter C]
I.− Emploi adj. Qui éreinte. Critique, plume éreinteuse :
Eh bien, aujourd'hui, après avoir fait un assez bénin compte rendu de La Fille Élisa, le voilà rédigeant l'article le plus éreinteur de la pièce, pour noblement fournir au ministre et à la censure des armes pour l'interdiction. Goncourt, Journal,1891, p. 21.
II.− Emploi subst. Personne qui critique sévèrement et/ou avec malveillance (quelqu'un ou quelque chose). Il y a, en politique, deux espèces d'individus passionnés à l'excès, (...) c'est l'éreinteur quand même et l'encenseur quand même; l'un vous indigne, l'autre vous fait vomir (Poulot, Sublime,1870, p. 357).Je serais le plus inique des éreinteurs si je me fâchais d'une riposte, même imbécile (Bloy, Désesp.,1886, p. 285).
Prononc. : [eʀ ε ̃tœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Étymol. et Hist. 1859 subst. masc. (Goncourt, Journal, p. 664). Dér. du rad. de éreinter*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 22. Bbg. Darm. 1877, p. 74, 97.