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ÉPOUSÉE, subst. fém.
Celle que l'on va épouser ou que l'on vient d'épouser. Synon. mariée, jeune mariée.Par ces premiers beaux jours la campagne est en fête Ainsi qu'une épousée, et Paris est charmant (Banville, Odes funamb.,1859, p. 60).Il la pare comme une épousée prête à recevoir l'anneau nuptial (Bloy, Journal,1902, p. 137):
Elle s'était rendue avec lui à Biarritz, pour y savourer leur lune de miel. Ils y descendirent au moment que les hôtels regorgent de baigneurs, et, quelle que fût la fortune de l'épousée, le couple dut se contenter d'une soupente... Jammes, Mém.,1923, p. 129.
SYNT. Future épousée; nouvelle épousée; blanche, frémissante, pâle épousée; (le) voile (blanc), (la) robe (blanche) de l'épousée; (la) bague de l'épousée; (le) cortège de l'épousée.
Poét. Synon. de épouse (cf. époux I B).Ses dents (...) sont toutes pareilles à celles de la pâle épousée du Sir-Hasirim [Cantique des Cantiques], blanches comme des brebis sortant du bain (Villiers de L'I.-A., Contes cruels,1883, p. 380).
Loc. Parée comme une épousée de village. De façon excessive, sans goût (cf. J.-F. Rolland, Dict. mauv. lang., 1813, p. 60).
Rem. On rencontre ds la docum. le masc., rare, vx. Entends mon cheval qui piaffe dans la cour? Allons. Sus! bel épousé! c'est l'heure de la danse des morts. Va lui sangler sa selle. Charge ta fiancée sur sa croupe et tiens-toi ferme avec elle sur les arçons (Quinet, Ahasvérus, 1833, 3ejournée, p. 257).
Prononc. et Orth. : [epuze]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Cf. épouser. Fréq. abs. littér. : 361. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 343, b) 500; xxes. : a) 855, b) 459.