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ÉPIPACTIS, subst. masc.
Orchidée caractérisée par une souche fibreuse, une tige verte ou violacée à feuilles espacées, à fleurs assez petites et pendantes de couleur pourpre, rosée, verdâtre ou blanche disposées en épi plus ou moins lâche, souvent unilatéral, et croissant généralement, sur les coteaux pierreux, dans les lieux secs et boisés. Épipactis pourpre, rouge; épipactis à larges feuilles, à petites feuilles; épipactis des marais. L'Épipactis à larges feuilles se distingue par ses organes verts plus longs que les entre-nœuds (...). Les fleurs sont nombreuses et constituent un épi unilatéral. Les divisions florales sont larges, terminées en pointe obtuse; les externes sont entièrement ou en partie verdâtres, les internes sont roses avec une longue nervure verte. Le labelle est plus court que les divisions; il est rose avec la base brune pourvue de bosses lisses (A. Duperrex, R. Dougoud, Orchidées d'Europe,Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1955, p. 181).
Rem. G. Sand utilise ce terme pour désigner sans doute la céphalanthère rouge, dite aussi épipactis rubra : J'ai trouvé dans un bois voisin l'épipactis céphalante, qui n'est pas de nos pays et qui, je crois, est assez rare partout (Corresp. 1861, p. 242).
Prononc. et Orth. : [epipaktis]. Sous la forme francisée épipacte ds Quillet 1965. Étymol. et Hist. [1861 cf. supra rem.]; 1870 (Lar. 19e). Lat. sc. epipactis (cf. 1763 Adanson, Famille des plantes, 2epart., p. 70); gr. ε ̓ π ι π α κ τ ι ́ ς « elléborine ».