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ÉPERVIÈRE, subst. fém.
Plante dicotylédone qui passait pour fortifier la vue de l'épervier. La chanson qu'il faut chanter en dépeçant un sanglier (...) Épervière et Laiteron, Réséda, Reine des Prés, Angélique, mon cerfeuil (Giono, Eau vive,1943, p. 20).L'épervière, plante du soleil, terreur des démons (Ménon, Lecotte, Village Fr.,t. 1, 1954, p. 113).
Rem. On rencontre qq. attest. de épervière au sens de « femelle de l'épervier ». Elle était rompue, désormais, l'harmonie du visage de cette épervière d'amour [Véronique] (Bloy, Désesp., 1886, p. 203). Alors je revivrai peut-être sous la forme d'un épervier, j'aimerai les belles épervières (Montherl., Olymp., 1924, p. 323.)
Prononc. et Orth. : [epε ʀvjε:ʀ]. Ds Ac. 1835-1932. La forme éparvière s'explique par l'hésitation pour [ε] ouvert entravé en moy. fr., entre les prononc. [a] ou [ε] devant consonne, notamment r dental. Cf. éparvin. Étymol. et Hist. 1778 bot. (Lamarck, Candolle, Flore fr., Paris, Agasse, t. 2, p. 91). Dér. du nom de l'épervier, à cause de la croyance ancienne selon laquelle l'oiseau se sert de la plante pour s'éclaircir la vue, cf. aussi 1587 herbe d'espervier (Molinaeus ds Roll. Flore t. 7, p. 198), ainsi que le lat. hieracion « id. », empr. au gr. ι ̔ ε ρ α ́ κ ι ο ν « id. » (dér. de ι ̔ ε ́ ρ α ξ « faucon »). Fréq. abs. littér. : 2.