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ENVENIMÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de envenimer*.
II.− Adjectif
A.−
1. Infecté de venin. Croc, dard envenimé. Plus envenimé que la dent de la vipère (Nodier, Smarra,1821, p. 82).
Au fig. Imprégné de haine. Synon. enfiellé.Voyez quel peut être l'empire des mots, envenimés encore par la mauvaise foi! (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène,t. 1, 1823, p. 911):
Croyez-vous que la salive envenimée de cinq cents petits bonshommes de vos amis, (...) arriveraient à baver seulement jusqu'à mes augustes orteils? Proust, Le Côté de Guermantes 2,1921, p. 558.
2. [Le déterminé met en jeu des rapports sociaux] Qui a pris une tournure mauvaise. Synon. malsain.En proie éternellement qu'il était (...) à ce duel sourd, opiniâtre, envenimé, avec le chef de l'empire (Sainte-Beuve, Volupté,1834, p. 241).
B.− [Le déterminé réfère à une chose physiquement ou moralement considérée comme malsaine]
1. Contaminé à un point difficilement curable. Plaie, blessure envenimée. Les veilles, la douleur, les blessures que j'avois reçues et qui s'étaient cruellement envenimées (Genlis, Cygne,t. 2, 1795, p. 68).Toute la plaie ancienne, envenimée, s'étalait avec son poison (Zola, Paris,t. 1, 1898, p. 69).
2. [Le déterminé met en jeu des rapports sociaux] Qui a un caractère virulent. Le conflit est envenimé. Synon. avivé; anton. apaisé, calmé, résorbé.La rivalité de plus en plus envenimée entre les Lebleu et les Roubaud (Zola, Bête hum.,1890, p. 61).
Fréq. abs. littér. : 73.