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ENVELOPPÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst. masc.
I.− Part. passé de envelopper*.
II.− Emploi adj.
A.− Fam. [En parlant d'une pers.] Un peu gras, bien en chair. Synon. dodu.
B.− Au fig., littér. [En parlant d'un produit de la pensée, du discours]
1. Obscur, embarrassé, qui nécessite des éclaircissements. Pensée enveloppée. Le discours de la Salette (...) contient, sous une forme extrêmement symbolique et enveloppée, le secret qui désespère Lucifer (Bloy, Journal,1894, p. 149).
2. Peu clair ou allusif à dessein, pour masquer ou atténuer une réalité trop incisive. Discours enveloppé, phrases enveloppées. Synon. ambigu, insinuant.Toutes sortes de réticences, de mots voilés et enveloppés annoncent comme une rupture avec les Tuileries (Goncourt, Journal,1866, p. 306):
Elle lui laissa entrevoir la vérité. Elle s'accusa elle-même en termes enveloppés. Elle parla obscurément des âmes emportées dans le flot de la vie, et du peu qu'on est sur l'océan mouvant des choses. France, Le Lys rouge,1894, p. 223.
III.− Subst. masc., CHORÉGR. L'enveloppé est une rotation du corps qui s'exécute autour de la jambe qui reste en contact avec le sol (Bourgat, Techn. danse,1959, p. 103).
Fréq. abs. littér. Enveloppé : 1 289. Enveloppée : 814. Fréq. rel. littér. Enveloppé : xixes. : a) 2 122, b) 2 008; xxes. : a) 2 092, b) 1 335. Enveloppée : xixes. : a) 1 205, b) 1 333; xxes. : a) 1 399, b) 876.