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ENTRAÎNEUR, EUSE, subst.
A.− Subst. masc. Entraîneur
1. SPORTS
a) Personne qui entraîne les chevaux de course :
1. William avait une passion, commune à beaucoup de gens de service : les courses. Il connaissait tous les jockeys, tous les entraîneurs, tous les bookmakers... Mirbeau, Le Journal d'une femme de chambre,1900, p. 332.
b) Personne qui entraîne un sportif ou une équipe sportive. L'entraîneur donnait des conseils, criait des ordres, rectifiait la position de ses avants dans la mêlée (Abellio, Pacifiques,1946, p. 204).
Spéc. Personne qui précède à moto un cycliste afin de lui couper le vent. Le premier but d'un entraîneur est de couper le vent au coureur [cycliste] qu'il entraîne (Baudry de Saunier, Cycl.,1892, p. 425).La course avec entraîneurs à moto (Alain-Fournier, Corresp.[avec Rivière], 1909, p. 122).
2. Au fig. Personne qui dirige, qui exerce une influence dominante sur quelqu'un, meneur. Entraîneur d'hommes, de peuples. Ce rôle de prophète et d'entraîneur qu'on s'obstine à vouloir donner aux artistes! absurde! (Martin du G., Souv. autobiogr.,1941, p. CV):
2. Déroulède acceptait bien que la maladie l'emportât pourvu qu'il ne fût pas submergé avant le dernier souffle. (...). Il sait bien qu'il glisse au gouffre, mais il veut jusqu'au bout demeurer la tête hors de l'eau, jusqu'au bout être un combattant, un entraîneur d'hommes, un exemple. Barrès, Mes cahiers,t. 10, 1913-14, p. 316.
Rem. On rencontre ds la docum. l'emploi adj. entraîneur. Qui entraîne. Deux cylindres entraîneurs (Ballu, Mach. agric., 1933, p. 535).
B.− Subst. fém. Entraîneuse. Jeune femme employée dans un bar, un établissement de nuit pour attirer les clients et les engager notamment à danser et à consommer. Marie, elle était entraîneuse dans un bouiboui près de la Porte Saint-Denis (Cendrars, Homme foudr.,1945, p. 308).La salle était encore vide; autour du bar les entraîneuses bavardaient (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 53).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃tʀ εnœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1932 au masculin. Étymol. et Hist. 1. 1828 turf (J. des haras, II, 6 ds Bonn.); 2. 1872 « chef, meneur » (Larch., p. 126); 3. 1932 subst. fém. « jeune femme qui travaille dans une boîte de nuit » (ds Esn.). Dér. du rad. de entraîner*; suff. -eur2*, -euse*. Fréq. abs. littér. : 60.