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ENTÊTEMENT, subst. masc.
A.− Vx. Goût extrême et sans réserve pour quelque chose. Entêtement de qqn pour qqc. Son entêtement des titres, et des noms antiques (Sénac de Meilhan, Émigré,1797, p. 1825).
Spéc. Attachement amoureux. Il a un grand entêtement pour cette femme (Ac.1798-1923).
B.− Cour. Attachement obstiné et irraisonné à une opinion, à un parti pris. Il s'est conduit ainsi par entêtement (Ac.1835-1932).Flaubert. − Jamais ... vous ne me connaissez pas, j'ai l'entêtement d'un Normand, que je suis (Goncourt, Journal,1879, p. 27):
Ma mère attendait, la brosse en l'air. Elle me jeta, de biais, un bref et pénétrant coup d'œil. Puis son visage prit, soudain, trait par trait, une extraordinaire expression d'entêtement, de refus. Elle secouait la tête et disait : − Non, Laurent. Non. Je ne veux pas. Duhamel, Chronique des Pasquier,Le Jardin des bêtes sauvages, 1934, p. 146.
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃tεtmɑ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1562 « mal de tête » (Du Pinet, Trad. de Pline, xxv, 5 ds Delb. Notes ds Hug.); 2. 1649 « état de celui qui s'est mis quelque chose en tête avec obstination » (Abbé de Marolles ds Delb. Rec. ds DG). Dér. du rad. de entêter1*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 537. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 343, b) 992; xxes. : a) 1 067, b) 816.