| ![]() ![]() ![]() ![]() ENSEIGNE2, subst. masc. A.− Vx. Porte-drapeau dans un corps d'infanterie (cf. enseigne1A 2 b).Une place de cornette ou d'enseigne aux gardes (Musset, Mouche,1854, p. 265): ... debout sur les marches d'un monument qui se dessine confusément, l'enseigne agite le drapeau; à gauche de la bannière déployée se montre un groupe de trois hommes...
Du Camp, En Hollande,1859, p. 135. B.− MAR. Enseigne (de vaisseau). Officier dont le grade est immédiatement en dessous de celui de lieutenant de vaisseau et correspond à ceux de sous-lieutenant (enseigne de vaisseau de 2eclasse) ou de lieutenant (enseigne de vaisseau de 1reclasse) dans l'armée de terre. Mon fils, enseigne de vaisseau, au 2eRégiment blindé de fusiliers-marins (De Gaulle, Mém. guerre,1956, p. 305). Prononc. et Orth. Cf. enseigne1. Étymol. et Hist. 1. Fin xes. ensenna fei « fit un signe » (Passion du Christ, éd. d'Arco Silvio Avalle, 143); 2. ca 1100 « signe de ralliement, étendard » (Roland, éd. J. Bédier, 3545) d'où 1573 « officier porte-drapeau » (Du Puys); 3. 2emoitié xves. (Mystère du vieil testament, éd. J. de Rothschild, t. I, p. XXI : rue sainct Jacques a lenseigne du lion d'argent); 1643 « officier de marine » (Fournier, Hydrographie, 111 ds Fr. mod. t. 26, p. 50). Dér. du plur. neutre lat. insignia* (pris comme subst. fém.) du lat. class. insigne « marque distinctive, insigne; enseigne » STAT. − Enseigne1 et 2. Fréq. abs. littér. : 753. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 941, b) 976; xxes. : a) 1 053, b) 1 238. BBG. − La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 41, 208, 210. |